Les Adolescents: Une histoire qui cherche à se répéter...

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Des relations humaines, si imprévisibles, si spontanées… Il semble qu’on peut en écrire des œuvres pendant toute sa vie et il restera encore des questions à traiter, ainsi ce sujet est tellement compliqué et difficile à décrire. Les parents et les enfants, les amis et les ennemis, la loyauté et le trahison, l’amour et la haine, tout cela attire toujours un lecteur voulant trouver des réponses à ses questions dans un livre et se débrouiller dans sa vie.

Plusieurs philosophes ont consacré leurs ouvrages aux pensées sur le sens de l’existence humaine, les écrivains lui dédient leurs romans et les poètes lui écrivent des poèmes. Chacun veut saisir l’essentiel dans son texte, ce qu’on n’a pas touché auparavant.

Domnita-Georgescu Moldoveanu, une écrivain d’origine roumaine, elle aussi, a tâché d’aborder ces problèmes dans son roman nommé « Les adolescents ».  À travers toute son histoire, elle décrit d’une manière élégante la vie d’une jeune fille: Anne, orpheline adolescente qu’une famille romaine simple a abrité. C’est en ce moment-là que commence son vrai parcours dans la vie pleine de mensonges et d’hypocrisie, de la pision entre riches et pauvres.

Dès le début l’auteur nous emmène en Roumanie, connue par ses châteaux immenses et par l’architecture baroque, par les mines d’or ce qui attire beaucoup d’aventuriers. Ce pays nous semble toujours mystérieux et inexplicable, enveloppé d’une énigme et caché dans la forêt de Hoia Bachu, un lieu convenant pour l’histoire de la petite.

Anne, elle est une fille sans domicile qui provoque les sentiments les plus piteux, donc elle ne connaît pas son père et ne devine pas la vraie cause de la mort de sa mère. Est-ce un pire destin d’un enfant? Être orphelin et malheureux dès les années de son adolescence… Sans pouvoir retourner sa vie comme une page d’un livre. Oui, l’auteur nous parle des enfants misérables qui existent partout et les problèmes desquels l’humanité est incapable de résoudre. Elle nous présente le fléau éternel de notre société qui poursuit toujours l’homme. Alors les mœurs ne changent pas du tout.

Anne entre dans un pensionnat soi-disant « la famille » de sa tante qui y travaille comme enseignante. Elle s’enfuit, elle a la chance de trouver une autre famille Dona où elle rencontre sa nouvelle demi-sœur Auréline avec laquelle il faut établir des relations amicales. Ou il ne faut pas le faire? Et qui est-ce la deuxième fille orpheline Ilèana? Anne sera-t-elle encore une Cosette ou deviendra princesse sur le bal? Ce sont les questions dont on pourra trouver les réponses ayant lu le livre. On y va?